Lu dans la presse: Le Monde via Droites Extrèmes

Article issu du blog "Droites Extrêmes", réalisé par deux journalistes du Monde.

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En Aquitaine, entente cordiale entre FN et Bloc identitaire?
 

Comme nous le décrivions ici l’extrême droite bordelaise a quelque chose d’une « grande famille  ». Croisé lors du meeting de Jean-Marie Le Pen à Toulon, dimanche 24 janvier, David Rachline, dirigeant du FNJ, nous a déclaré avoir été cette semaine à Bordeaux. Et il décrit une ambiance toute fraternelle : “Il y a un bon esprit dans cette région. On travaille avec certains militants du Bloc identitaire, d’Egalité et réconciliation, et du Forum étudiant”. Ajoutant : “Le candidat FN en Aquitaine [Jacques Colombier] est soutenu par certains militants identitaires”. Il confirme par ailleurs que des militants FNJ sont, “à titre individuel” membres du Forum étudiant, une petite structure récente établie sur la fac de Bordeaux.

Une vision des choses bien différente de celle du Bloc identitaire (BI). En effet, Bruno Vendoire, un des responsables nationaux du BI réfute les déclarations de M. Rachline: “Aucun militant du Bloc ne travaille avec le FN et nous ne prenons pas part à la campagne en Aquitaine.” Et d’ajouter: “Nous combattons Egalité et réconciliation”.

M. Rachline évoque aussi la constitution à court ou moyen terme d’un “syndicat étudiant”. Mais pas sous la forme GUD : “Je suis un modéré, je fais de la politique, affirme le jeune (22 ans) conseiller municipal de Fréjus. Ce sera un syndicat sérieux dont nous soutiendrons les propositions et qui aurait vocation à défendre les étudiants”.
Et peut-être tient-il aujourd’hui une opportunité. En effet, l’UNI – association universitaire de droite, créée dans le giron du SAC en 1969- vient d’être avalée par l’UMP pour créer le MET (pour “Mouvement étudiant”). Le MET serait une sorte de “comité de la majorité présidentielle” à la sauce campus. En effet, il regrouperait, outre l’UNI, les jeunes de l’UMP, du Nouveau centre et du MPF. Une scission de l’UNI a d’ores et déjà eu lieu. Un axe de la droite étudiante antisarkozyste allant du FN à la droite de la droite pourrait ainsi voir le jour.

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